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Ne me racontez pas des salades !

LaBekasse — Sat, 15 Aug 2020 06:00:00 +0000

Ne me racontez pas des salades !

Avec ces fortes chaleurs, on a tous envie de repas légers et notamment d’une belle salade bien fraîche et croquante, bien verte et appétissante. On s’imagine déjà le mélange gourmand, feuilles de chêne, laitue, mâche, épinard, mesclun ou roquette. Je suis sûre que vous en avez déjà l’eau à la bouche !

Mais il y a salade…. et salade !

Vous l’avez tous vu dans les supermarchés, le rayon salade est immense, surtout du côté des emballages sous vide !

Mais ça, non, ce ne sont pas des salades, juste des semblants de salades !

D’accord, il n’y a pas besoin de les laver, de les rincer et de les égoutter puisque c’est le principe du prêt à l’emploi. Rien à faire, rien à préparer, juste ouvrir le sachet et mettre dans votre assiette. Vous pouvez même pousser le « je ne fais plus rien » en utilisant une vinaigrette en tube… et bon appétit !

Mais avant de nous attarder sur les bienfaits des salades sur la santé, et il y en a plein, regardons de plus près ces fameux sachets de salades sous vide.

Tout d’abord, qui dit salade toute prête, dit salade lavée….

Et pour tuer les bactéries, des méthodes radicales sont utilisées. Les salades sont trempées dans des bains contenant du chlore ou de la javel.

Sympa non, les salades goût javel ?
A moins que vous ne préfériez saveur chlore ?

D’autant plus que ce traitement n’est pas si efficace que ça et ce serait même un véritable enjeu de santé publique. Des études scientifiques ont montré que vos fameuses salades sont à l’origine de près de 30% des maladies d’origine alimentaire et de nombreuses intoxications.

Et oui, vous connaissez la bactérie Escherichia coli (E. coli) ? Cette gentille bactérie qui peut provoquer de graves troubles digestifs ou urinaires, pouvant conduire au décès ? Et bien elle est résistante, très résistante aux bains de chlore et de javel.

À noter aussi que les salades en sachet peuvent également contenir de la salmonelle. Et même après être lavées, on retrouve des traces de chlorates ainsi que des nitrates et des pesticides.

Pour en finir avec le lavage, il est également avéré que le contact de l’eau chlorée avec la terre présente sur les feuilles de salades, engendre l’apparition de composés au potentiel cancérogène. Ce sont les trihalométhanes. Au point que certains organismes de santé publique recommandent de rincer une seconde fois une salade en sachet.

Que disait-on ? Prêt à l’emploi ?

Puis après le lavage, il y a le rinçage.

Là, il faut compter entre 20 et 30 litres d’eau claire par kilo de salades en sachet. Et ne parlons pas du lavage appliqué sur les salades bio qui consomme 4 à 5 fois plus d’eau que pour les salades traitées classiquement. Il faut bien enlever l’hypochlorite de sodium, la fameuse javel !

Car bio ou pas, les salades subissent le même sort au lavage… Mais c’est bio me direz-vous… mais absolument pas écolo !

Et le petit laïus sur l’emballage ?

L’omniprésence de ces emballages plastiques pose un réel problème environnemental et sanitaire. Il y en a de partout !

Regardez bien, voyez à côté de vous, là, juste à côté de votre serviette de plage ou accrocher à un arbre ? Sympa non ?

Et ne parlons pas des dangers de tous ces emballages composés de substances à risque (bisphénol A, phtalates, hydrocarbures, aluminium et micro-plastiques …). Certaines de ces substances vous sont plus ou moins familières, mais elles peuvent toutes se transmettre à vos aliments, notamment avec l’effet de la chaleur.

Certes, les risques sont moindres puisque personne ne fait chauffer sa salade, du moins je ne pense pas, mais qui sait ! Pourtant la présence de Polyéthylène Téréphtalate, plus connu sous le nom de PET, est bien là dans vos sachets, bols ou barquette de salade.

Il y a aussi du PEHD, du PVC, du LDPE, du PEBD ou du PS. Je vous passe les noms scientifiques, ça fait peur, mais ils sont là eux aussi !

Et la conservation dans tout ça ?

Car ce n’est pas fini, continuons notre périple de la salade toute prête. Une fois vos belles laitues lavées et emballées, il faut bien faire en sorte de les conserver.

Et là, de nouveaux des procédés pas très naturels sont mis en place avec l’utilisation de gaz inertes. On appelle ça la mise sous atmosphère protectrice ou modifiée.

Protectrice… hummmm.

Vous vous sentez protégés vous avec du gaz ? Ou plutôt un mélange de gaz, car ce n’est pas moins de cinq gaz différents qui sont propulsés dans vos petits sachets de salades. On y retrouve de l’azote, du dioxyde de carbone, de l’hélium, de l’oxygène et de l’argon.

Rien que ça !

Voilà, votre sachet de salade toute prête est disponible !

Ah non, il reste encore à préciser qu’il est fortement conseillé de ne pas la relaver pour éviter la fuite des vitamines hydrosolubles. Ce sont les quelques vitamines C et E restantes après la mise sous atmosphère protectrice. Mais relavage controversé, car certains scientifiques préconisent un rinçage sécuritaire pour éliminer les résidus de pesticides.

A vous de choisir entre vitamines ou pesticides !

Pour les femmes enceintes, il est même conseillé de rincer la salade plusieurs fois pour éviter tout risque de contamination par le parasite de la toxoplasmose, qui pourrait ne pas avoir été désintégrer lors des étapes précédentes.

Alors salades ? ou salades ?

Maintenant, j’espère vraiment que vous allez réfléchir à deux fois lorsque vous irez au rayon légumes et que vous ferez le choix de la qualité plutôt que le choix du temps gagné en achetant des salades toute prêtes !

Car avant tout, avec une bonne salade verte, bien fraîche et croquante, on retrouve des bienfaits insoupçonnés :

De nombreuses vitamines, dont le bêta-carotène, la vitamine C et la vitamine B9.
Des Oméga 3.
Des minéraux, du calcium, du magnésium, un peu de fer et de nombreux antioxydants.

Sans oublier le faible pouvoir calorique, Il faut compter seulement 15 calories pour 100 grammes de salade et un pouvoir rassasiant important dû à la présence de fibres.

La salade, elle, ne vous raconte pas des salades !

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Poisson – Poison

LaBekasse — Fri, 31 Jul 2020 06:18:00 +0000

On a tous envie de bien manger, de trouver des produits frais et de se faire plaisir avec de bons petits plats maison. Les magazines nous inondent de recettes « light », de produits « bio » et de « nourriture équilibrée ». C’est bien tout ça, mais en vrai, on fait comment pour bien choisir ?

Prenons le cas du poisson… « aliment sain », « très peu calorique » et idéal pour un repas léger. Mais en réalité, s’il n’est pas choisi correctement, il devient vite un aliment toxique !

Des études ont montré que plus de 40 produits chimiques sont présents dans les poissons que vous mangez !

Comment est-ce possible dites-vous ?

C’est très simple : les poissons ingèrent les résidus de médicaments, les biocides utilisés dans les déodorants, dentifrices, savons et autres cosmétiques ou produits ménagers, du méthylmercure ou des PCB, qui sont rejetés dans la mer et les rivières.

Certains poissons sont plus ou moins pollués et il est important de bien les choisir avant de cuisiner.

Une liste de poissons à éviter…

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) a publié la liste des poissons à éviter en raison de leur teneur en polluant, et notamment au méthylmercure, la forme méthylée du mercure.

Même si pour l’ensemble de la population l’Anses estime que la consommation de poissons ne présente pas de risque pour la santé, elle recommande cependant de prendre des précautions particulières pour les personnes sensibles !

Cela laisse donc à réfléchir !!!

Éviter à titre de précaution de consommer les poissons les plus contaminés :

• Requins
• Lamproies
• Espadons
• Marlins (proche de l’espadon)
• Sikis (variété de requin)

Limiter la consommation de poissons susceptibles d’être fortement contaminés :

• Baudroies ou lottes
• Loup de l’Atlantique
• Bonite
• Anguille et civelle
• Empereur
• Hoplostète orange ou hoplostète de Méditerranée
• Grenadier
• Flétan de l’Atlantique
• Cardine
• Mulet
• Brochet
• Palomète
• Capelan de Méditerranée
• Pailona commun
• Raies
• Grande sébaste
• Voilier de l’Atlantique
• Sabre argent et sabre noir
• Dorade, pageot
• Escolier noir ou stromat, escolier serpent
• Rouvet
• Esturgeon
• Thon

Mais alors, que manger ?

Les poissons considérés comme tout à fait sains (liste ConsoGlobe) :

On considère qu’un poisson est totalement sans risque, lorsqu’on peut le manger plus de 4 fois par mois. Il s’agit : des palourdes, de la morue de l’Atlantique, du crabe, des écrevisses, du haddock (chalut), du hareng de l’Atlantique, du homard, du maquereau de l’Atlantique, des moules, des huîtres (d’élevage), du pagre, des sardines, des pétoncles et des crevettes.

Les poissons qui ne sont pas menacés (liste ConsoGlobe)

Le merlan, la dorade grise, le calamar ou encornet, la truite, la limande et le lieu noir, le bar, le mulet, le tacaud, le rouget barbet d’atlantique, le tilapia, le hareng d’atlantique, les moules, les crevettes, le saumon d’Alaska et le saumon rouge sauvage, les sardines, les anchois.

A télécharger :

Poissons et produits de la pêche.

Conseils et recommandation de l’ANSES

Pour en savoir plus :

Consommation de poissons et exposition au méthylmercure

Etude Calipso, bénéfices et risques d’une forte consommation de produits de la mer

Poissons et produits de la pêche : synthèse des recommandations de l’Agence

Il y a du Prozac dans le saumon

Quelles espèces de poissons acheter ?

Moules : vous reprendrez bien un peu de plastique ?

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Chien abandonné

LaBekasse — Wed, 01 Jul 2020 14:11:00 +0000

A diffuser largement pour lutter contre tous ces irresponsables qui abandonnent leurs animaux sur les bords des routes !

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